Aller à un festival Gothique/ New Wave parisien est un véritable pélerinage historique en soit: marquis, dandy et autres comtesse Bathory s'étaient donnés rendez-vous à la locomotive pour Le festival de l'érèbe II à l'affiche aussi éclectique qu'alléchante. Photographes, auteurs, stylistes tous étaient présents.
Aprés un léger retard au niveau de l'ouverture des portes , les parisiens de Crack Ov Dawn ouvrent le bal. Un set court mais efficace, au programme des titres tels que Rise and Fall ou bien évidemment Crack addict...Seul bémol, une infime partie des spectateurs avaient pu rentrer dans la salle lors de leur set,que l'on aime ou n'aime pas la musique on ne peut pas dire que jouer devant 30 personnes ça aide...groupe à revoir donc dans des conditions plus favorables et chaleureuses.
Autre petite déception au niveau de l'ambiance pour le show de Masnada, groupe d'Indus/ Néo hardcore, j'ai du mal à bien les situer, se détachant de toute l'affiche de ce festival par son groove et sa basse très lourde. De même que pour Crack Ov Dawn, à revoir dans des conditions plus Rock'n'roll et devant plus de 70 personnes...
Les groupes s'enchaînent, cela se remplit au fur et à mesure...la loco n'affiche pas complet mais sur les coups de 19h00, 700 ou 800 personnes environ devaient se trouver à l'intérieur.
Heure à laquelle le trio Katzenjammer Kabarett fit son entrée devant la petite loco pleine à craquer, 35 minutes de concert intense et sombre mené de front par Marie, dans la même veine que The Dresden Dolls le groupe se distingue du festival par son original aussi bien musicale que scénique. Le public se réveille enfin! un mini-pogo verra même le jour lors de ce concert!
Ensuite....et bien ensuite je ne peux pas en dire beaucoup plus. En effet malgré une affiche assez exceptionnelle et des conditions idéales, le Festival de l'érèbe II n'aura pas su me faire rester plus longtemps, est-ce à cause des groupes? non, du public? un peu sans doute, problème d'organisation? je ne sais pas...le gros problème de ce festival résidait tout simplement dans le fait que lorsqu'un groupe jouait par exemple à la petite loco, aucune musique n'était mise à l'étage, pas de musique et des consommations à 4 euros minimum, l'ennui arrive et se fait très vite pesant, d'ailleurs vu le prix de la place la loco aurait pu faire une offre comme lorsque qu'elle est en configuration boîte de nuit c'est-à-dire 1 conso offerte à l'entrée...bref lorsque l'ennui est là inutile de lutter, je n'avais plus la motivation pour attendre Cinema Strange ou Charles de Goal...
Beaucoup de points de suspension dans cette chronique à l'arrière goût d'inachevé et au gros sentiment de déception...
