bon, c'était ma première fois au Nouveau casino, dire que cette salle ne m'a pas emballée est un euphémisme, mais là n'est pas le problème car après 45 minutes d'attente, les porteurs d'invites purent enfin rentrer, ratant ainsi la quasi-totalité du set de Psycoptric, groupe barge d'australiens pratiquant un brutal death des familles. Ensuite visceral bleeding, groupe suédois à l'aise dans un death-core beaucoup trop linéaire pour éveiller ma passion endormie par le prix de la bière (4€ pour 20 cl de pelforth, à goût de palais je dirai plutôt de la stella coupée au sirop d'orgeat).
ensuite vint l'heure de deicide, enfin d'un cover-band jouant les morceaux de deicide puisque deicide sans glen benton, c'est comme le RFS sans phil, c'est pas pareil.
on ne sait pas pourquoi le benton était pas là (son fils satan était malade, il s'est coupé les cheveux, son chopper est tombé en panne), mais force est d'avouer que son remplaçant pour quelques dates, un certain derek, ou derrick, de dissenter n'a pu assurer comme le pépé accroc au jack daniel's. si l'on rajoute à ça un son assez brouillon et les couignements de gremlins de jack owen, le résultat n'est pas fameux. mais heureusement, les compos de steve asheim (aussi laid qu'un méchant trappeur dans les westerns nouilles tchèques) sauvèrent un peu le tout, et notamment les extraits du dernier album dont un Homage for Satan cataclysmique et un the stench of redemption en tous points énorme.
un coup dans l'eau en sorte en attendant un retour en forme du combo floridien et cette fois-ci avec son véritable chanteur.