Tout d’abord, je remercie Phil’em all de m’avoir prévenue pour ce concert, car la promotion avait été relativement confidentielle (en fait, comme souvent, c’est après que j’ai vu des articles dans la presse spécialisée), ce qui explique sans doute la relativement faible affluence. Le premier groupe, français,
Body Fluide, propose un hardcore efficace et qui me fait parfois penser au Rage Against the Machine des meilleurs moments, parfois aux Red Hot, pour les rythmes de batterie, mais aussi à Pro Pain. Bref, un bon potentiel à mon avis, même si les morceaux semblent parfois un peu longs. La sortie du prochain album sous peu nous permettra de nous faire une opinion.
Après l’apéritif, le plat de résistance.
A 21h montent sur scène les musiciens de
Life Of Agony, et c’est sur un
"Rivers Run Red" tonitruant que débute un show qui s’avérera puissant, intense, et … court ! Puissant, parce que le son est relativement bon, même si la voix est un peu en retrait ; intense, parce que les titres, tirés majoritairement du dernier opus,
"Broken Valley", et de l’excellent premier album font mouche à chaque fois ; court, parce qu’une heure, sans rappel, c’est peu, trop peu au vue de la discographie du groupe.
En tous cas, pendant cette heure, le guitariste
Joey Z ne s’économise pas, sautant, haranguant le public, headbanguant, et distribuant autant de médiators qu’
Yngwie Malmsteen C’est sans doute lui qui m’a fait la plus forte impression. La section rythmique est très concentrée,
Alan (Robert) et
Sal (Abruscato), sont diablement efficaces, et un peu dans leur monde, délivrant une chape de plomb sur laquelle s ‘appuie
Keith (Caputo), caché dernière des lunettes noires que la croisette de Cannes pourrait lui envier
. Comme à son habitude, le charismatique chanteur se la joue « diva », tout en délivrant une bonne performance vocale, et jouant sur scène.
Bref, un très bon concert, typique du
LOA renouvelé, mais vraiment trop court.
A quand la version longue ?