Vaut il mieux une mauvaise première partie que rien du tout ?
Ca fait quelques temps que je me pose la question, et un concert comme celui de ce soir me conforte dans l’idée que le trop est souvent l’ennemi du bien. Tarja jouera seule, le concert commence à 20h30, durera un peu plus d’1h30, point. Et moi, ça me va, ça me laisse le temps d’arriver. Et comme je ne fais plus partie de la population étudiante depuis quelques années déjà, des concerts qui commence à 18h au nord de Paris, c’est mission impossible pour arriver à l’heure.
Passons à la prestation : déjà, le groupe sur scène est conséquent, 8 personnes en tout, on se croirait presque à un concert de Therion !
On remarquera un batteur de renom – Mike Terrana
– et un « homme orchestre » assurant sur certains titre une deuxième batterie, sur d’autres la guitare, et remplaçant de façon tout à fait honnête Marco Hietala sur le titre « phantom of the opera » Toni Turunen, le fréro de la belle, deux violoncellistes, une charmante demoiselle au clavier et aux chœurs, un bassiste et un guitariste pas manchots et une chanteuse dont la voix me fait vibrer, celle pour qui les 800 personnes présentes ce soir ont déboursé 40 euros.
Le concert est très axés sur les compositions perso de Tarja, dont un « I walk alone » qui en dit long. Au total, seulement 3 titres de Nightwish, mais interprétés avec un réel bonheur. Souvenez vous, je comparais le charisme de Tarja Turunen à celui d’un bulot lors du dernier passage du groupe au Zénith de Paris. Et bien ce soir, c’est tout le contraire. Comme débarrassée d’un poids, la soprano se lâche, plaisante, joue avec le public. Bref, elle prend son pied, et nous aussi.
Pour être honnête, il y a quand même quelques longueurs dans ce concert, des solos pas indispensables, des approximations et même quelques pains, mais rien que pour entendre « Poison » d’Alice Cooper repris par la belle, ça valait le coup d’être là.
D’ailleurs, en y regardant bien, sur les billets était indiqué : « warm up show ». On est donc en droit d’attendre le retour du groupe en 2008, comme nous l’a promis Tarja,. A ne pas rater cette fois là.
Miss Steph