Quel dimanche présidentiel mes chers amis. En effet, pendant que certains étaient en train de regarder leur télé afin de savoir qui allait devenir notre nouveau chef d’Etat, d’autres s’amassaient devant la LOCO afin d’assister au retour du rouleau compresseur DYING FETUS. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les américains invitèrent d’ autres groupes du label RELAPSE RECORDS : CEPHALIC CARNAGE et SKINLESS (groupe que votre serviteur attendait avec impatience…) ainsi que CATTLE DECAPITATION et WAR FROM A HARLOT MOUTH .
C’est justement au début du concert de SKINLESS que je réussi à rentrer dans la salle. Les américains commencèrent leur show devant un public assez présent (300 personnes ce soir là je crois) .Des les premiers accords le ton est donné : « ça va faire mal »…Le groupe nous envoie dans la tête son « death core » très influencé par le style DYING FETUS : ça growl, ça hurle , le batteur blast comme un perdu…Bref je conseille ce groupe à tous les amateurs de sensations fortes.
Et des sensations fortes on a pu en avoir avec CEPHALIC CARNAGE. En effet les grindeux tarés étaient de retour dans la capitale après un concert assez récent à la Peniche Alternat (en même temps quand on aime on en redemanderait tous les jours).C’est sur un nouveau titre que les gaillards débutèrent leur set. Et là c’est le drame, c’est une bouilli sonore qui nous parvient aux oreilles et ce durant tout le concert. Pourquoi le son était aussi inaudible (à mon sens) ? Vraiment dommage car visuellement le groupe vaut le détour : tous les musiciens sont vraiment déchainés, le batteur toujours aussi imposant enchaine les plans à la perfection. Vraiment dommage que le son ait été si catastrophique. Après un « kill for weed » assassin pour mes oreilles j’allai faire un tour en attendant les dieux DYING FETUS.
Pendant le concert de CEPHALIC CARNAGE je pu m’entretenir avec mister Galagher, guitariste, chanteur et patron de la boucherie DYING FETUS. Celui –ci me dévoila la set-list de ce qui a allait être à mes yeux un des meilleurs concerts du groupe. En effet le colosse débuta la remise en place du public avec un « grotesque impalement » en matière de mise en bouche épicée. Le groupe est en grande forme et ça se voit, les titres de « War on attrition » dernier album en date passent haut la main l’épreuve du live. Et les vieilleries tel que « praise the Lord » ou « killing on adrenaline » permettent au public de se déchaîné.
Un concert donc promo mais aussi « best of » avec des titres plus que fédérateurs qui permit une nouvelle fois à DYING FETUS d’assouvir sa réputation de maître du « death /grindcore ».
Alors que les bagnoles brulaient dans Paris DYING FETUS mettait le feu à la LOCOMOTIVE.
Merci donc une nouvelle fois à GARMONBOZIA pour avoir organiser cette date de folie.
Ps : mes excuses à CATTLE DECAPITATION et WAR FROM A HARLOT MOUTH que je n’ai pu voir mais qui ont dû assurés comme des bêtes sur cette date placée sous le signe de la boucherie.