BUMBLEFOOT /
PLUG-IN dimanche 13 Novembre 2005, La Maroquinerie Paris 20h00J'arrive juste à l'heure car je ne me souvenais plus où était exactement la salle....
PLUG-IN occupent la scène assez rapidement et de belle manière. Deux guitaristes dont un plus spécialisé dans la lead ainsi qu'un bassiste jouant aux doigts sur une cinq cordes et un batteur. Les morceaux sont instrumentaux et le style musical est trés varié, puisant pas mal leurs influences chez
STEVE VAI, ou le Blues entre autres. Le bassiste assure l'ambiance en parlant entre les morceaux. Le groupe est de Bordeaux et a déjà assuré la première partie de la bande à
Ron Thal (
BUMBLEFOOT) en mars dernier. Le groupe est sur le point de terminer leur premier album, qui devrait sortir au premier trimestre de l'an de grâce 2006 alors qu'un cinq titres est déjà paru. A ce propos, il y a eu pour les 100 premières entrées, un CD 2 titres de distribué avec dans l'un d'entre eux, un bon pour recevoir le nouvel album. Le batteur est nouveau venu mais joue terriblement bien. Le bassiste est vraiment impressionnant. Les morceaux "
Lifetime", "
Meeting Satch" sont interprétés ainsi que de nouvelles compositions.
Quant aux deux guitaristes, inutile de dire qu'ils sont vraiment très doués. Un set vraiment agréable et une performance vraiment excellente.
21h10: Un gros gyrophare rouge se met à tourner au son d'une musique atypique et le groupe
BUMBLEFOOT arrivent en camisoles de force et la bouche scellée façon Hannibal Lecter dans le film « Le silence des agneaux ». Ils sont accompagnés chacun par une infirmière. Celles-ci leur enlèvent leur matos et le groupe, torses nus, commence à jouer . Le guitariste rythmique,
Randy Nerve, joue bien au dingue. Le concert commence et c'est vraiment délirant. Le premier morceau est chanté par
Randy et il a une très bonne voix. Meilleure que celle de
Ron, qui bouge beaucoup et a rarement son micro bien positionné, ce qui fait bouger pas mal son roadie, qui essaie de le remettre en place.
Ron joue sur une guitare Vigier en forme de pied et zébrée de noir et blanc. Un "
çà va Paris ? ", et les titres s'enchaînent à grande vitesse.
Ron nous parle de son nouvel album qui semble concept '
Normal', qui parle d'un gars un peu fou qui doit choisir entre la vie normale et la musique et qui choisit cette dernière !!
Ron déconne un max en buvant une bouteille d'un liquide jaune qui appelle de la pisse. Son français et ses mimiques me font parfois penser à
Django Edwards.
Le batteur et le bassiste ont un niveau assez faible par rapport à leurs pendants six cordistes. Le set est ponctué de diverses blagues en français et en anglais (comme des
'Tous à poil!', ou des
'Guitars suck!').
Ron change de guitare pour une guitare fretless de Vigier durant un mini solo de batterie!! Il a un jeu assez incroyable pour ceux qui ne l'ont jamais entendu. Mélangeant plein d'influences, accélérant des parties à des moments presque incongrus, c'est vraiment curieux et original!! «
Real » ou «
Life inside your ass » furent interprétés avec autres «
Guitars suck » ou «
The colour of justice » ainsi qu'une reprise du «
I love you babe » partant bien vrille, mais bien qu'ayant des albums du sieur, je suis loin de reconnaître tous les morceaux joués. Un break permet à
Ron d'interpréter trois titres en compagnie du bassiste et du guitariste principal de
PLUG-IN : le premier morceau ne semble pas préparé mais durant les deux autres titres, on voit une énorme différence au niveau du jeu de basse. Le guitariste de
PLUG-IN est lui aussi très bon et enchaîne des soli tous bien amenés. Puis, les deux membres manquants de
BUMBLEFOOT reviennent et continuent de jouer comme s'il ne s'était rien passé.
Rappel:
Ron nous parle de
FREAK KITCHEN et nous joue le riff de
'Speak when spoken to' . La sortie de scène du groupe se fait comme son entrée avec remise de camisoles de forces, de masques et ce sont les infirmières qui les rembarquent.
Ron s'en va le dernier, sans oublier de faire la promo de son nouvel album.
Mon avis, un concert vraiment unique et terrible!!!
)
David
Petit aparté : Une affiche mentionnant que l'artiste ne voulait pas de fumeurs dans la salle n'a pas été complètement respectée obligeant le roadie de
Ron, à demander d'écraser leurs clopes à certains. C'est dommage qu'il y ait des fumeurs si peu prévenant... La raison de cette interdiction était que cela irritait la gorge de
Ron.